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Appliquer les principes du Tai Ji à la vie de tous les jours, c'est possible ?

 

ARTICLE EN CONSTRUCTION... SOYEZ PATIENTS !

Et d'abord, de quels principes parlons-nous ?

L'alternance du Yin et le Yang

Le "laisser glisser"

La trinité du yin et du yang

Appliquer les principes du Tai Ji à la vie de tous les jours, c'est possible ?

 

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Et d'abord, de quels principes parlons-nous ?

L'alternance du Yin et le Yang

Le "laisser glisser"

La parabole du mur mitoyen et de l'arbre : faire son chemin, dans son espace. Quand o na fait ce que l'on pouvait faire, il n'est plus utile de vouloir en faire plus. Cela n'est plus de notre ressort.

Lorsqu'on a dit ce que l'on avait à dire, et fait ce que l'on avait à faire, c'est à l'autre partie de faire sa part. Ce n'est plus entre nos mains.

La parabole de la noyade : il faut s'impliquer jusqu'à un certain point : le yin et le yang 'entremêle dans une collaboration : si je soutiens à bout de bras quelqu'un qui se noie mais qui ne fait aucun effort de son côté, à trop m'impliquer, je finis par me noyer également.

La parabole du coup de poing : je ne reçois et  ressens la force d'un coup de poing que si j'accepte d'être dur et de le recevoir. Si je suis souple, que je m'efface, que j'absorbe, le  coup ne portera pas.

François Cheng : citation sur lao tseu

L'enseignement dans notre école.

 

Notre école voudrait retrouver un enseignement traditionnel, reposant sur une étude approfondie des principes trop souvent oubliés au profit de l'étude des formes, des séries d'enchaînements.

Se focaliser sur l'étude d'une série de postures, c'est oublier la nécessaire liberté martiale initiale de la boxe des 13 postures. C'est oublier aussi que les différentes formes proposées par toutes les écoles sont des exercices modernes, nées à la fin du XIXe siècle et développées dans les années 20 et 30, comme un exercice destiné à un enseignement de masse, avec les qualités et les défauts de tout exercice.

L'enseignement dans notre école repose sur une conviction et une volonté. La volonté, c'est celle de revenir à un enseignement qui se doit d'être plus traditionnel pour retrouver des savoirs et des savoir-faire perdus dans un enseignement de masse trop axé sur le seul exercice de la forme. Cet exercice d'enchaînement a des qualités mais aussi des défauts, dont le moindre n'est pas d'"enchaîner" le pratiquant dans une pratique rigide, formatée, sans âme et sans Qi... Qi qui au mieux, circule, et s'évapore, comme l'eau d'une rivière qui s'écoule... Et le bénéfice final ? Menu, très menu, et dans des cas extrêmes, négatif... Et puis surtout, l'enchaînement, c'est avant tout... Un enchainement, au sens propre du terme, un "brideur", une bride passée au cou de votre liberté. Et là encore, c'est oublier les origines ,la boxe des treize postures... 8 techniques, 5 pas et le monde pour les exprimer !

La volonté ? En finir avec ces pratiques néfastes.

La conviction ensuite... C'est celle que le Tai Ji Quan s'adressait originellement à des pratiquants d'arts martiaux qui connaissaient parfaitement leurs corps, dans l'action, dans le combat, mais aussi pour les soins qu'il fallait lui apporter. Aujourd'hui, les candidats à la pratique du Tai Ji Quan n'ont pas cette connaissance du corps qui leur permet de trouver la Voie. Aussi notre enseignement pour les débutants repose avant tout sur des exercices corporels qui doivent permettre de retrouver un lien intime avec son corps. Recréer des connections entre les différentes parties de son corps, l'assouplir, le muscler, le détendre, pour, second palier (temps, strate ?) de notre travail créer et sentir la respiration naturelle, dorsale, se mettre en place naturellement, sans effort. C'est donc un passage presque obligatoire par ces deux étapes qui mènent à la troisième, celle du Tai Ji Quan, et du Tao... Mais tous les chemins sont différents, et le votre vous appartient, nous ne ferons que vous accompagner, de notre mieux, vers les principes créateurs de votre Taiji.

Le Yin et le Yang comme système ternaire et non pas binaire.

Les 8 principes ou 8 potentiels

 

Bā Mén : 八门 que l’on traduit par les huit portes ou bien les 8 potentiels, ce terme fait référence aux 8 principales techniques de mains (membres supérieurs). Elles correspondent aux 8 trigrammes (BAGUA) et aux 8 directions géographiques.

 

 

棚 Péng : Parer. Dans la pratique, il est perçu comme une force d’expansion. L’énergie de péng est comme celle d’un bouclier qui tourne, dévie et protège, il permet l’écoute. Péng est omniprésent, il est ce fameux « ballon », il exprime notre centre et il comprend virtuellement ses amis lǔ , jǐ et les autres…

On l’associe à ☰ 乾 Qián, le ciel, le créateur, la créativité, la force, l’initiative.

 

捋 Lǔ : signifie lisser, peigner avec les doigts.

Lǔ est traduit par tirer, rouler en arrière, attirer dans le vide, céder, guider et neutraliser. Lǔ est différent de Cǎi.

On l’associe à ☷ 坤 kūn , la terre, la disponibilité, l’adaptabilité, l’accueil, le don de soi.

 

擠, 挤 Jǐ : Presser, bousculer, pousser…

C’est une action percutante ou une énergie qui propulse. C’est péng plus àn.

On l’associe à ☵ 坎 kǎn, l’eau, l’insondable, la profondeur, force de l’eau qui avance… un yang entre deux yin.

 

按 Àn : Presser, appuyer sur, contenir, contrôler, restreindre, réprimer, tenir quelque chose dans la main, selon, conformément à.

Dans le contexte du tai ji quan, àn est traduit par pousser, presser vers le bas, l’avant ou le haut, repousser des deux mains.

C’est une énergie qui repousse et déracine.

On l’associe à ☲ 離 lí , le feu, ce qui s’attache, la clarté, la lucidité, la vivacité, l’éclat.

采 Cǎi : cueillir, exploiter, recueillir, extraire… on dit souvent saisir. Au sens propre et figuré finalement car, on va saisir- par exemple un poignet- et tirer vivement dans une direction pour surprendre le partenaire, le faire sortir de son centre, l’obliger à réagir et profiter de cette réaction ;)

On l’associe à ☴ 巽 xùn , le vent, une rafale de vent qui déracine.

 

挒, 列 Liě : Ranger, aligner, citer, inscrire… Pour nous liě c’est fendre ou séparer, c’est une clé possible, c’est créer un point fixe (par exemple bloquer un pied) et déséquilibrer le partenaire, le faire basculer…

On l’associe à ☳ 震 zhèn, le tonnerre, l’impulsion, la secousse.

 

肘 Zhǒu : Coup de coude, c’est aussi frapper avec une articulation saillante.

On l’associe à ☱ 兌 duì, le lac :

 

靠 Kào : S’appuyer contre ou sur, être proche de…

C’est le plus souvent l’action de donner un coup d’épaule, de tamponner…ce que l’on peut faire aussi avec la hanche, le dos… kào est puissant

On l’associe à ☶ 艮 gèn, la montagne, la solidité.

trigrammes et tai ji quan.JPG
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