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Sagesse chinoise

Tai Ji Quan
Le Tai Ji Quan, prononcé Taï Chi Chuan, est souvent traduit par « boxe du faîte suprême ».
Mais il est bien plus qu’un simple art martial... C’est une voie.
Un chemin de retour vers soi, où le corps, le souffle et l’esprit s’accordent dans une même respiration.
Art de santé, art martial, art de vie... le Tai Ji Quan réunit les trois.
Selon l’intention qu’on y place, il devient mouvement thérapeutique, recherche d’harmonie, ou expression martiale.
Sa richesse est infinie, car il se déploie entre le Yin et le Yang, entre souplesse et force, intériorité et action.
Le secret de cet art se cache dans son nom :
Tai, le corps, le grand tout ; Ji, l’énergie, le pivot ; Quan, l’action, le poing.
C’est l’action de l’énergie dans le corps. Tout est dit.
On l’appelle aussi la « boxe avec son ombre ».
Celui qui pratique semble converser avec une présence invisible — celle de son double, de sa part profonde.
D’autres la nomment « la boxe de l’éternelle jeunesse », car le faîte suprême évoque aussi l’immortalité, non pas celle du corps, mais celle de l’esprit éveillé.
L’objectif du Tai Ji Quan est d’affiner le Qi, cette énergie vitale qui nous traverse, jusqu’à trouver la double harmonie :
celle de l’être avec lui-même, et celle de l’être avec le monde.
Ses gestes, lents et circulaires, cachent un savoir ancien.
Derrière chaque mouvement se tient une intention martiale — esquive, frappe, saisie — mais aussi un travail énergétique subtil.
Né des traditions taoïstes, il fut transmis par des guerriers, des moines, des médecins… par des êtres qui cherchaient à unir force et sagesse.
Il y a cinq écoles ou styles majeurs de Tai Ji Quan :
Chen, Yang, Wu, Wu Hao et Sun.
Notre école suit la lignée Chen Pan Ling, héritière du style Yang fondé par Yang Lu Chan.
Cette lignée a su préserver la dimension martiale tout en honorant la fluidité, la douceur et la rondeur du mouvement. Le style Yang le plus répandu et la famille est toujours représentée actuellement par Yang Zhen Duo et son petit fils Yang Jun.
La famille Chen Pan Ling est quant à elle représentée par James Sumarac et la nièce de Chen Yun Ching, Chen Xiao Lin.

On dit généralement du style Yang qu'il se caractérise par ses postures larges, ses mouvements fluides, naturels, légers, son rythme constant, uniforme. Il n'y a pas d'accélérations ou d'explosions, comme on en trouve dans le style Chen par exemple. C'est un style que l'on adapte facilement à sa morphologie et à ses ressources physiques car les postures peuvent être basses ou moyennes ou hautes.
En cela, cette école est particulièrement reconnue et recommandée comme technique de mise en forme thérapeutique. Mais le grand atout de la famille Chen Pan Ling est d'avoir su conserver les spécificités martiales de cet art interne. Or, ces spécificités sont essentielles, elles sont les racines de cet art, et les oublier, ne pas les étudier, c'est s'interdire tout un pan de compréhension des mouvements et de la philosophie de vie qui se cache derrière notre pratique.
Le Tai Ji Quan est une discipline corporelle vivante, faite de mouvements continus, circulaires et harmonieux, exécutés avec lenteur, précision et conscience.
La pratique met l’accent sur la maîtrise du souffle, sur la coordination du corps et de l’esprit, et vise à développer la souplesse, à renforcer le système musculo-squelettique, tout en cultivant la santé physique, mentale et spirituelle.
Selon ses adeptes, la dimension méditative du Tai Ji Quan et l’extrême précision de ses gestes apaisent le mental, affinent la concentration, éveillent la vivacité d’esprit et entretiennent la mémoire.
Il conduit à une conscience plus fine de soi, de son axe, de son environnement, et favorise l’harmonisation du Qi, l’énergie vitale qui relie l’homme à l’univers.
On le répète souvent, et on le répète parce que c'est vrai, le Tai Ji Quan est une méditation en mouvement.
Une pratique de lenteur et de justesse, où chaque geste devient respiration, chaque respiration, présence.
Il fortifie le corps, calme l’esprit, aiguise la perception et relie l’être à son souffle profond.
Par la rigueur du geste naît la liberté intérieure.
Et c’est là, dans cet espace subtil entre tension et relâchement, entre plein et vide, que se révèle le cœur du Tai Ji : l’harmonie du Qi, l’unité retrouvée du corps, du souffle et de l’esprit.
LES BIENFAITS de la pratique du TAI JI :
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Réduit le risque de chute et améliore l’équilibre.
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Aide au contrôle de l’hypertension.
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Réduit les risques de maladies cardiovasculaires.
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Améliore le sommeil.
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Améliore la capacité aérobique.
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Promeut la santé mentale.
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Améliore la capacité pulmonaire.
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Réduit certains symptômes de l’arthrite rhumatoïde.
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Soulage l’arthrose du genou.
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Aide au contrôle de l’hypertension.
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Réduit l’ostéoporose.
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Réduit les symptômes de la fibromyalgie.
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Contribue à contrôler le diabète.
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Aide à diminuer les symptômes de la maladie de Parkinson
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Aide à la prise en charge du poids des femmes.
C'est l'endroit où l'eau est profonde qu'elle est le plus calme. "
William Shakespeare