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Connaître les autres, c'est sagesse. Se connaître soi-même, c'est sagesse supérieure.Imposer sa volonté aux autres, c'est force.

Se l'imposer à soi- même, c'est force supérieure.

Lâotse

L'enseignement dans notre école repose sur un constat,

une volonté et une conviction !

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​          Notre école voudrait retrouver un enseignement traditionnel, reposant sur une étude approfondie des principes trop souvent oubliés au profit de l'étude des formes, des séries d'enchaînements.

          De nombreuses années de pratiques dans diverses associations nous ont mené à un constat : Se focaliser sur l'étude d'un enchaînement, d'une série de postures, comme c'est généralement le cas dans l'enseignement dispensé aujourd'hui, c'est oublier la nécessaire liberté martiale initiale de la boxe des 13 postures. C'est oublier aussi que les différentes formes proposées par toutes les écoles sont des exercices modernes, nées à la fin du XIXe siècle et développées dans les années 20 et 30, comme un exercice destiné à un enseignement de masse. Cet exercice d'enchaînement a des qualités mais aussi des défauts, dont celui d'enfermer trop souvent le pratiquant dans une forme rigide, formatée, sans âme et sans Qi... Qi qui au mieux, circule, et s'évapore, comme l'eau d'une rivière qui s'écoule...

Et le bénéfice final ? Menu, très menu, et dans des cas extrêmes, négatif... Et puis surtout, l'enchaînement, c'est avant tout... Un enchaînement, au sens propre du terme, une bride passée au cou de votre liberté. Et là encore, c'est oublier les origines, la boxe des treize postures... 8 techniques, 5 pas et l'univers pour les exprimer !        

         

     Il n'existe pas une forme supérieure à une autre, ou une forme secrète qui expliquerait l'ancienne supériorité, perdue, du Tai Ji Quan sur les autres arts martiaux... Il existe le travail, le travail, le travail.

J-M Chomet

          La volonté ? En finir avec ces pratiques néfastes et revenir à un enseignement qui se doit d'être plus traditionnel pour retrouver des savoirs et des savoir-faire perdus dans un enseignement de masse trop axé sur le seul exercice de la forme. C'est pourquoi nos cours proposent une formation complète qui repose sur une préparation complète du corps (Nei Gong), un travail de respiration et de découverte du corps (Qi Qong), un travail postural libre et sérié progressif (Tai Ji Quan). Pour ce dernier travail, nous étudierons la belle et ancienne forme de Taïwan, la forme des 99 postures, également connue sous le nom de forme de Chen Pan Ling.

          La conviction maintenant... C'est celle que le Tai Ji Quan s'adressait originellement à des pratiquants d'arts martiaux qui connaissaient parfaitement leurs corps, dans l'action, dans le combat, mais aussi pour les soins qu'il fallait lui apporter. Aujourd'hui, les candidats à la pratique du Tai Ji Quan n'ont pas cette connaissance du corps qui leur permet de trouver la Voie. Aussi notre enseignement pour les débutants repose avant tout sur des exercices corporels qui doivent permettre de retrouver un lien intime avec son corps. Recréer des connections entre les différentes parties de son corps, l'assouplir, le muscler, le détendre.

Dans un second temps, notre travail se consacre à créer et sentir la respiration naturelle, dorsale, se mettre en place naturellement, sans effort.

C'est donc un passage presque obligatoire par ces deux étapes qui mènent à la troisième, celle du Tai Ji Quan, et du Tao... Mais tous les chemins sont différents, et le votre vous appartient, nous ne ferons que vous accompagner, de notre mieux, vers les principes créateurs de votre Taiji.

     On ne peut pas espérer comprendre ou interpréter l'énergie sans une pleine conscience du corps.

Yang Lu Chan

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